1ers pas
En 1997 je me présente aux élections législatives de Nice et réalise un score de près de 5 % sans étiquette bien que les médias «m’étiquettent» divers droite vu mon action de chef d’entreprise. Dans notre pays si tu es chef d’entreprise c’est que tu es à droite!
Je connais alors la première bizarrerie de mon aventure politique naissante: en effet j’allais être le seul candidat battu de France attaqué par l’élu (en l’occurrence, doyen de l’Assemblée Nationale)! En général, c’est le vaincu qui attaque le vainqueur d’une élection… Il utilise le prétexte que j’aurais profité d’un financement de la Fédération Agissons (mon association humanitaire généraliste). A la suite de quoi je suis mis en examen en 1997 mais évidemment l’instruction judiciaire amènera en un non-lieu car tout cela n’était que du vent. Ma campagne des législatives avait été financée à 100 % sur mes fonds propres et ma fédération profitait du même traitement! D’ailleurs «l’attaquant» fut condamné à me régler quelque 100000 francs d’indemnités.
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Le 1er octobre 2000, je me trouve donc sans emploi et avec 90 heures de travail hebdomadaires que j’assumais depuis 20 ans, à utiliser. J’ai 41 ans (en 2000), je suis en pleine forme physique, je continue d’être outré par la passivité des pouvoirs publics de droite comme de gauche et j’envisage de m’intéresser sérieusement à l’action politique.
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En 2001 j’annonce ma candidature pour les législatives 2002 dans ma circonscription de Nice, où je suis né et où j’habite, et je vais vivre alors de nouvelles bizarreries…Quelques semaines après, une commune azuréenne où je suis propriétaire d’un local industriel entreprend une action judiciaire contre moi parce que j’aurais transformé des bureaux en appartements! Cette affaire durera 7 ans (!), ressortira à chaque moment électoral fort de ma vie mais évidemment le juge de Grasse Jean Pierre Murciano, remarquablement intègre, prononcera là aussi un non lieu en 2008 après ma mise en examen survenue un an auparavant en pleine Présidentielle pour moi!…
Fin 2001, j’adhère à l’UDF mais les cadres dirigeants préfèrent manifestement sauvegarder leur entente locale avec l’UMP et me privent donc de l’investiture UDF que j’ai sollicitée. Leur positionnement au-delà du clivage droite gauche m’avait interpellé mais dans le milieu politique la cohérence et le respect sont rarement au rendez vous.
Je mène une campagne hyperactive grâce à mes réseaux, mon temps, et mes moyens financiers. Mais l’absence d’étiquette ne me permettra pas de gagner. Je décide donc d’abandonner la course en mai 2002. Le risque était de voir l’élection du candidat FN car ma présence, sur un schéma au delà du clivage droite gauche, affaiblissait les principaux candidats républicains (l’UMP, le PS et un divers droite).Un possible second tour FN – PS aurait vu la victoire du candidat de Jean Marie Le Pen. Je n’en voulais pas et la mort dans l’âme pour mon équipe et moi-même, j’abandonnais donc.
3ième bizarrerie : malgré ma non participation à cette élection de juin 2002, je suis rendu inéligible (!) par le Conseil Constitutionnel pour des défauts de mon compte de campagne parce que 5 entreprises n’avaient pas encaissé mes chèques. Les preuves que je fournissais au Conseil Constitutionnel sur ma non participation et sur le fait que j’étais actionnaire des dites entreprises d’où le non encaissement immédiat de mes chèques, n’empêchait pas ma non inéligibilité d’une élection à laquelle je n’étais pas élu et à laquelle je ne m’étais pas présenté, mais pour laquelle, pourtant, on m’a compté 1 (un) suffrage!!…
J’étais déjà vraiment très malvenu dans ce que les spécialistes appellent «le microcosme»…
Ce mystérieux suffrage me poursuit d’ailleurs encore aujourd’hui «grâce» au site Wikipédia.
Ce site permet à l’internaute moyen de «connaître» Monsieur X ou Madame Y mais le problème c’est que n’importe qui peut y écrire n’importe quoi; C’est pourquoi Wikipédia écrit qu’il est irresponsable de ce qui apparaît sur son site! Nous lui avons envoyé les preuves de la réalité de mon histoire, nous les imprimons même sur son site, comme tout un chacun, mais bizarrement, tout disparaît sauf les discrédits à mon encontre …
A cette époque, je sors un livre intitulé «J’ai trouvé 4 emplois en 2 jours» (Editions Carnot), réalité constatée par huissier, qui sera pourtant ignoré des médias.
Dans ces années-là, à coté de ces activités politiques, je m’occupe avec attention de ma famille. Mais la conscience de tant de gaspillages, d’énergies, de ressources naturelles, de bonnes volontés et de fonds publics me fait réfléchir à comment percer le château fort politique de notre pays. Bien sûr, j’aurai moins de temps pour mes proches et moi-même mais le meilleur service que je puisse leur rendre, c’est de prendre ma part pour améliorer la situation générale.