Parcours politique

1ères tribulations dans la vie politique

En 2005, j’écris « Mai 2005, qui dit vrai?» à l’occasion de la campagne sur le référendum du Traité constitutionnel où mon mouvement prône le vote blanc. Comment répondre oui à un Traité constitutionnel qui valide une économie de marché axée sur la compétition et ses dégâts, qui sanctifie les droits en oubliant les devoirs? Comment répondre non à un projet constitutionnel européen alors que le monde a tellement besoin d’une Europe unie?

C’est l’époque où nous sommes super heureux de ma longue rencontre avec un journaliste du journal LA CROIX qui nous fait un article sur presque une demi-page. Le problème, c’est que le gros titre de l’article est que nous demandons aux électeurs de s’abstenir, alors que j’avais longuement expliqué au journaliste notre argumentation pour le vote blanc!

Après la campagne sur le Traité constitutionnel européen, c’est la Présidentielle qui approche et nous espérons la candidature du fameux agrobiologiste français Pierre Rabhi.

Malgré nos prières, Pierre ne souhaite pas rééditer son aventure présidentielle de 2002 et je dois me résoudre à «y aller»! J’annonce ma candidature à l’occasion de la sortie de mon livre «Vivre c’est possible» en avril 2006 qui détaille le projet de société de la France en action.

Je sais que je vais être ridiculisé, qu’on va croire et dire que je me prends pour le Président de la République, que mes enfants vont souffrir de cette initiative mais d’un autre côté le projet politique allait être médiatisé… Enfin, un peu…

Le courage je sais ce que c’est, et les souffrances évitables encore plus. Donc je fonce.

Je suis encouragé par ce sondage IFOP de mai 2006 qui montre que mon potentiel électoral est de 68 % grâce à notre magnifique projet de société.

Je n’allais pas me faire que des amis!

Les obstacles arrivent vite: incroyablement je suis déclaré interdit bancaire en mai 2006 pour un chèque de 2000 euros sans provision alors que la banque qui refuse le paiement a 100 fois ce montant en placement. Effectivement, en théorie, ce chèque était refusable mais la banque en question me connaissait depuis 25 ans, des dizaines de millions de francs étaient passés entre elle et moi…Vous avez dit «bizarre»?

L’incident est réglé une semaine après.

En octobre 2006, nous commandons un sondage au CSA qui démontre que 39 % des Français pensent que la France en action deviendra une force politique décisive en 2007. Malgré notre faible notoriété.

En fin d’année 2006, notre succès s’affirme tant, qu’un voyou qui avait pénétré notre mouvement se révèle au grand jour. Il utilise notre fichier des actifs pour affirmer que nos statuts ne sont pas conformes. Selon lui, on ne pourra pas se présenter aux législatives 2007!

Perte de temps, interrogations, départ de 6 personnes. Quelques mois auparavant, 3 membres du Bureau Politique nous quittaient car notre priorité pour l’agriculture bio et la reconnaissance que nous demandions des thérapies alternatives, leur paraissaient sectaires.

Bizarre…

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Je précise que c’est l’importance qualitative et quantitative de ces créatifs culturels dont nous sommes les seuls représentants politiques, qui explique les attaques que nous subissons. Ces créatifs culturels promeuvent les valeurs écologiques et la préservation de l’environnement, les valeurs féminines, les valeurs d’«être» plutôt que d’«avoir», les valeurs d’évolution à travers le développement personnel et spirituel, les valeurs citoyennes par une implication sociale pour un enjeu sociétal, les valeurs multiculturelles par l’ouverture au monde. Ils représentent au moins 10 % de la population et leur union citoyenne serait un drame pour des intérêts très puissants, nationaux et internationaux.

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Les nombreuses initiatives de l’équipe de la France en action, des réseaux associatifs qui nous soutiennent, des créatifs culturels qui se mobilisent, toutes mes conférences de presse, conduisent Nicolas Hulot à me sélectionner avec 9 autres présidentiables le 31 janvier 2007, pour présenter en 15 minutes ma vision du Pacte écologique.

Je me retrouve donc avec Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal, François Bayrou… En outre, la chance est avec moi puisque France 3 avait choisi ce jour là pour me suivre toute la journée, et outre les dizaines de journalistes présents au Musée Quai Branly pour ce grand évènement sociétal et médiatique, je peux montrer l’extraordinaire force de notre proposition politique. Les différents sites de vidéos sur internet immortaliseront d’ailleurs ce moment.

Nicolas Hulot s’est montré audacieux de me convoquer puisque jusque là, les médias nationaux s’intéressaient surtout aux autres candidatures. Par contre, nous recevions beaucoup de médias locaux à toutes les conférences de presse départementales et un gros soutien de la presse alternative. Mais mon livre «Santé Totale» qui sort en janvier 2007 et qui résout les problèmes de la Sécurité Sociale, ne bénéficie d’ aucune médiatisation.

Notre travail de terrain conduit à rassembler les candidats émergents (les «petits candidats» pour les médias) et j’ai l’honneur de mener «l’Union des candidats émergents» pour rassembler toutes les promesses de parrainages et porter la bonne parole à cette Présidentielle 2007.

Hélas, je n’obtiens pas le droit de faire partie de la liste finale des candidats sélectionnés et bizarrement, pour la première fois le Conseil Constitutionnel ne donne pas le nombre de parrainages obtenus par les candidats en ayant moins de 500…

Bref c’est comme ça. Notre priorité reste les législatives de juin 2007, notre réseau s’étend à merveille, nos soutiens se multiplient, nous devançons tous les partis pour le nombre de signatures sur le site de Nicolas Hulot, l’optimisme est de rigueur malgré la faible médiatisation.

Nouvelle bizarrerie en mai: alors que j’ai l’accord verbal de la banque pour le complément d’apport financier pour payer l’imprimeur, j’apprends le vendredi que le Comité qui devait se réunir le lendemain pour officialiser l’emprunt, ne se réunit plus! Ils avaient pourtant tous les documents, j’ai une super signature pour le milieu bancaire, leur accord était «évident»… En catastrophe je me débrouille avec des amis et la famille pour réunir 500 000 euros…

Le mardi 5 juin 2007 à 12h15, alors que je suis à Nice, j’ai un appel de la rédaction du 20 h de France 2 qui s’intéresse à nous suite à notre percée. Branle bas de combat, on réunit les troupes pour cette rencontre le lendemain à notre siège national à Paris. Alors que les journalistes se montrent courtois et professionnels, le reportage du 20 H le 6 juin nous assassine en nous assimilant à des partis loufoques et en laissant supposer que notre action politique est purement financière! Alors que j’ai clairement expliqué ceci au journaliste: je fais partie des plus gros contribuables français, j’investis tout mon temps et tout mon argent à cette opération, notre mouvement politique refuse tout don et cotisation pour éviter une OPA des grands partis!

Mais le plus dur est à venir.

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Présentation

Jean Marc en chiffres

Né le 28 décembre 1958 à Nice (06) 
Chef d’entreprise pendant 19 ans
2 fois meilleur gestionnaire de France  
20 ans d’engagement dans la vie associative 
Auteur de 14 livres sur l’écologie et le bien-être
19,5% : Meilleur score de France en liste 100% écolo aux élections municipales 2020

Citation d'actualité de Jean Marc

Le Corona a déjà tué des milliers de personnes à la santé fragile. Par conséquent, la priorité absolue doit porter sur le renforcement de notre système immunitaire, via : • l'amélioration de la qualité et de la quantité du bol alimentaire ; • l'arrêt de la consommation de cigarettes, de drogues, d’alcool, causes systématiques de maladies et de mortalité prématurée ; • des séjours, au minima de quelques heures par semaine, dans des lieux naturels arborés, plutôt que parmi les voitures ; • la pratique d’une activité physique quotidienne. Une priorité qui nécessite que les politiques remplacent la communication démagogique par une communication pédagogique.