Parcours politique

L’engagement

Je décide donc de consacrer ma fortune, mon temps et mon honneur à la construction d’un nouveau parti politique. Ce choix n’est pas du goût des membres de ma famille, les évènements leur donnant (au moins en partie) raison pour l’instant.

L’acteur et candidat Arnold SCHWARZENEGGER qui sera élu gouverneur de la Californie en octobre 2003, aurait pu me valoir un coup de projecteur car la presse française l’évoque souvent en le qualifiant de Governator…

Je réunis en 2003 une vingtaine d’amis issus essentiellement du milieu associatif pour les informer de mon projet. Nous nous réunissons au siège de mon association, rue Saint Jean d’Angely à Nice et les participants se montrent enthousiastes. Malheureusement, les semaines suivantes, les énergies s’émoussent. Un nouvel évènement intervient.

4ième bizarrerie : le maire de la commune où je viens d’acheter une bergerie, entreprend une action judiciaire contre moi car je n’ai pas fait de déclaration de travaux pour mettre en place un abri de jardin de 14 m² ; il prétend aussi que je n’avais pas le droit de clôturer ni de faire un terrain de sport. La justice lui donne tort sur tout sauf la déclaration de travaux de l’abri de jardin. Evidemment le quotidien local fait un article en titrant que je suis condamné.

Début 2004, alors que les élections européennes approchent, je me retrouve presque seul pour tenter l’aventure. Malgré un très gros réseau, des moyens financiers et une belle image d’homme intègre et actif.

Mais la politique a mauvaise presse, inquiète, et les réflexions des amis des membres qui auraient dû être membres fondateurs du parti potentiel, vont les faire abandonner un a un. Tout ce qui m’était arrivé depuis 1997 n’était pas étranger à ces lâchages. Cela dit, le président d’un parti politique de protection animale (domaine dans lequel j’étais très impliqué) restait vaillant au poste et ma rencontre en Alsace avec les buralistes de La France d’en bas allait aider le processus. En fait, mon mouvement politique était lancé depuis fin 2003 sous la dénomination du «Parti des sans voix» mais le réseau national des buralistes et leur bon score aux régionales avec «La France d’en bas» s’avéraient vraiment intéressants. Beaucoup d’entre eux étaient de belles personnes, désintéressés et actives, porteuses d’une facette de mon projet de société. En effet, je considère que la collectivité humaine a besoin de multiples commerces et artisans et ce point était très rassembleur entre leur «France d’en bas» et mon «Parti des sans voix». D’autre part, ma conscience me disait que les solutions aux problèmes sociétaux ne pouvaient pas venir que de la France d’en haut, par conséquent, la symbolique de la dénomination me plaisait beaucoup.

Les racines, c’est capital.

Je m’empressais de réserver cette nouvelle dénomination à l’INPI puisque mes nouveaux amis avaient omis de le faire, car suite à notre rencontre, c’était décidé, on sera présent dans toute la France hexagonale et les Dom Tom le 13 juin 2004. Jour des Européennes!

La conférence de presse de lancement a lieu à l’Hôtel Mercure à Paris en avril 2004.

Nous bénéficions de la présence active de Francine Gomez (ex PDG de Watermann et candidate politique qui avait défrayé la chronique pour son esprit de rebelle) que j’avais pu convaincre de nous aider grâce à notre point commun sur la protection animale.

Le Journal Officiel signale notre création le 28 avril 2004 et nous bénéficions d’une médiatisation correcte grâce à notre dénomination.

Je suis même invité à l’émission de Laurent Ruquier sur France 2 à 19H mais l’enthousiasme de mon équipe est vite refroidie: je tombe sur 6 «assassins» qui cherchent à discréditer mon parti et moi-même. Mais je m’en sors bien (vidéo disponible).

Le 13 juin 2004, à 20H, nous avons les honneurs de beaucoup de médias car notre score est proche du binôme Besancenot-Laguiller unis pour l’occasion. Pourtant, les sondages répétés pendant les semaines précédant l’élection qui nous positionnent à 0.5 %, allaient décourager une partie de nos sympathisants comme notre dénomination d’ailleurs. Ces sondages défavorables allaient avoir un tel impact que des amis proches n’allaient pas se déplacer pour voter, sûrs de notre échec. Ils s’étaient trompés!

Mais ils avaient vu juste dans les inimitiés que je continuais de me créer: à l’été 2004, une petite SARL dont j’étais actionnaire et moi-même subissons un contrôle fiscal long et pénible qui d’ailleurs ne donnera rien, étant donné la clarté de mes comptes.

Concernant la dénomination «La France d’en bas», certains la trouvaient humiliante et notre premier Conseil National de janvier 2005 allait décider contre mon avis de quitter la dénomination gagnante de juin 2004 pour devenir la France en action. Notre Conseil comptait alors 80 membres (650 aujourd’hui).

Il faut savoir que ma détermination, ma santé, mon temps et les moyens financiers dont je disposais, me permettaient à l’époque de faire, semaine après semaine, 2 à 3 conférences de presse dans les départements français pour promouvoir notre formidable projet de société : clair, cohérent, complet, crédible. Les rubriques «Agenda» et «Presse» du site internet de La France en action (www.lafranceenaction.com) attestent de mes innombrables déplacements de l’époque.

Ce projet repose sur un Idéal: le Bien Etre Durable de tous les Etres.

4 valeurs: l’Ethique, le Réalisme, le Respect et la Responsabilité.

5 axes: une éducation digne du 21ième siècle qui privilégie le savoir être au savoir intellectuel; une écologie active avec des propositions concrètes; une politique de santé axée sur la prévention et la coopération des thérapies alternatives et de la médecine conventionnelle; une économie respectueuse qui réhabilite la ruralité, la proximité, la petite entreprise et l’artisanat mais aussi une nouvelle démocratie qui permet au citoyen de se réapproprier son pouvoir (par le référendum d’initiative populaire et la reconnaissance du vote blanc, par exemple).

Sans oublier que faire un bon projet de société exige un contrôle concret de l’utilisation des fonds publics. Ce contrôle donnera des marges de manœuvre financière pour promouvoir les coopératives, les micros projets, la ruralité, l’agriculture bio… et permettra de réduire les impôts et taxes qui pillent les entreprises et les particuliers.

Mes multiples rencontres, mes nombreuses lectures, ma vie, riche d’actions associatives et entrepreneuriales, et beaucoup de réflexions m’avaient donc permis de produire ce projet de société, alternative constructive au socialisme et au libéralisme.

En effet, pour moi il fallait quitter les affrontements en tous domaines pour embrasser les coopérations. La France en action n’était pas anti-ceci ou anti-cela mais pour une nouvelle société respectueuse des différences. Et responsable.

Les problèmes de couples, de famille, au sein des entreprises et des nations, mais aussi en matière planétaire reposent sur des défauts de respect et de responsabilité.

Chacun a sa part.

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Sans le savoir, ma jeunesse m’a préparé à cette carrière politique car dès l’age de 10 ans je lis Confucius et Lao Tseu pendant que mes copains se régalent d’Astérix et des Pieds Nickelés… Dans mon adolescence, je pratique le yoga, m’intéresse à Pierre Valentin Marchesseau, père de la naturopathie en France, pendant que d’autres copains s’intéressent de très près à la gente féminine…

Fort de mon bac et de mes 4 années d’études supérieures, j’ouvre mon premier magasin FLY l’année de l’élection de François Mitterrand.

Vous connaissez une partie de la suite.

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Présentation

Jean Marc en chiffres

Né le 28 décembre 1958 à Nice (06) 
Chef d’entreprise pendant 19 ans
2 fois meilleur gestionnaire de France  
20 ans d’engagement dans la vie associative 
Auteur de 14 livres sur l’écologie et le bien-être
19,5% : Meilleur score de France en liste 100% écolo aux élections municipales 2020

Citation d'actualité de Jean Marc

Le Corona a déjà tué des milliers de personnes à la santé fragile. Par conséquent, la priorité absolue doit porter sur le renforcement de notre système immunitaire, via : • l'amélioration de la qualité et de la quantité du bol alimentaire ; • l'arrêt de la consommation de cigarettes, de drogues, d’alcool, causes systématiques de maladies et de mortalité prématurée ; • des séjours, au minima de quelques heures par semaine, dans des lieux naturels arborés, plutôt que parmi les voitures ; • la pratique d’une activité physique quotidienne. Une priorité qui nécessite que les politiques remplacent la communication démagogique par une communication pédagogique.