Une grève de la faim pour exiger le respect du pluralisme politique

Soutenez l'action de Jean Marc Governatori pour le respect du pluralisme politique et signez la pétition !

C’est une résolution à la fois grave et mûrement réfléchie que j’ai dû prendre. Je suis contraint de faire une grève de la faim jusqu’au vendredi 16 mars, date du dépôt des parrainages pour la présidentielle.

Je camperai au pied du siège du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel à partir de ce mardi à 16h30 et jusqu’à ce que l’équité en matière d’accès aux médias soit enfin respectée pour l’ensemble des candidats.

Aujourd’hui, l’élection présidentielle n’est qu’une parodie de démocratie. Verrouillée à deux niveaux.

Le premier concerne les parrainages. Les maires s’autocensurent de peur des conséquences de leur geste, que ce soit vis-à-vis des subventions des Conseils Généraux et autres collectivités, ou du regard de leurs éléecteurs. Tant que l’anonymat ne sera pas de mise, le pluralisme politique ne pourra pas être respecté.

D’une manière générale, PS et UMP se partagent le pouvoir et prennent soin (mode de scrutin…), d’un commun accord, de conserver ce bipartisme hégémonique qui sert aux deux partis de gouvernement.

Le deuxième verrou est le “blacklistage” par les médias et les instituts de sondages. Journalistes et sondeurs cooptent un certain nombre de candidats sur des critères qui leur sont propres, faisant fi des recommandations du CSA. Un vrai cercle vicieux. Si vous n’êtes pas sondé, vous n’êtes pas dans les médias, et vice-versa. Vous n’avez donc aucune chance de pouvoir présenter vos propositions au plus grand nombre. Malgré mes nombreuses réclamations auprès du CSA, et les retours positifs de leur part, rien ne bouge.

Les médias qualifient de “grands candidats” tous ceux qui ont pourtant échoué localement ou nationalement. On prépare allègrement une finale présidentielle des plus conventionnelles avec messieurs Sarkozy et Hollande.

Pourtant, l’histoire et le poids économique de notre pays requièrent que nous montrions la voie à tellement de populations déboussolées. Ce n’est pas avec les mêmes politiques qui nous ressortent les mêmes programmes que nous préparerons des lendemains qui chantent. En l’absence de choix alternatifs, de nombreux français se tournent malheureusement vers les extrêmes, vers le populisme et le nationalisme.

L’écologie indépendante que je représente est le courant de pensée originelle de l’écologie politique avant que les Verts ne l’aient dévoyée en France. Nous avons toute notre place dans le débat démocratique comme l’atteste un récent sondage (72% des français interrogés souhaitent que l’Alliance soit présente au premier tour).

Les 1000 bénévoles de l’Alliance Ecologiste Indépendante ont sué sang et eau pour parvenir aujourd’hui à 315 parrainages, mais j’ai bien peur que  nous n’arrivions pas à réunir les 500 signatures.

J’en appelle donc aux maires et aux médias afin qu’ils respectent le pluralisme politique, un des piliers garants de notre démocratie. Dans cette grève de la faim, je veux représenter ces millions de Français qui ne se reconnaissent pas dans cette classe politique conventionnelle qui sabote le bien-être durable de tous.

Pour soutenir mon action, et pour exiger le respect du pluralisme politique, vous pouvez d’ores et déjà signer la pétition en ligne sur le site de l’Alliance Ecologiste Indépendante !

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Présentation

Jean Marc en chiffres

Né le 28 décembre 1958 à Nice (06) 
Chef d’entreprise pendant 19 ans
2 fois meilleur gestionnaire de France  
20 ans d’engagement dans la vie associative 
Auteur de 14 livres sur l’écologie et le bien-être
19,5% : Meilleur score de France en liste 100% écolo aux élections municipales 2020

Citation d'actualité de Jean Marc

Le Corona a déjà tué des milliers de personnes à la santé fragile. Par conséquent, la priorité absolue doit porter sur le renforcement de notre système immunitaire, via : • l'amélioration de la qualité et de la quantité du bol alimentaire ; • l'arrêt de la consommation de cigarettes, de drogues, d’alcool, causes systématiques de maladies et de mortalité prématurée ; • des séjours, au minima de quelques heures par semaine, dans des lieux naturels arborés, plutôt que parmi les voitures ; • la pratique d’une activité physique quotidienne. Une priorité qui nécessite que les politiques remplacent la communication démagogique par une communication pédagogique.