Pourquoi nous autres, candidats non médiatisés, soutenons la grève de la faim de Jean Marc Governatori
Nous sommes des personnalités politiques de tous horizons, de toutes sensibilités. Nos programmes peuvent converger sur certains points, et diverger sur d’autres.
Nous avons cependant identifié deux points communs dans la campagne présidentielle actuelle :
- Une sous-représentation médiatique, au profit des candidats des partis dits “traditionnels”,
- Une difficulté bien réelle à obtenir des parrainages d’élus.
Ces problèmes semblent liés dans un cercle vicieux qui, selon nous, dessert la démocratie, les Français et la France.
Nous comprenons et respectons la responsabilité qui va avec le pouvoir des élus d’accorder leur signature
Pour autant, des personnes porteuses de projets politiques non-conventionnels, mais néanmoins sérieux et novateurs, devraient avoir l’opportunité de présenter à l’ensemble des citoyens de nouvelles solutions aux défis qui se posent aujourd’hui à la France. Dans l’intérêt général, les crises actuelles devraient offrir davantage de place aux projets nouveaux, projets dont les propositions concrètes sont souvent issues d’une approche globale et d’expériences locales réussies.
Jean Marc Governatori, secrétaire national de l’Alliance écologiste indépendante et candidat à l’élection présidentielle, a entamé depuis le mardi 28 février une grève de la faim devant le CSA. Entamer une privation stricte peut être perçu comme un acte de désespoir, mais ce choix révèle surtout l’espérance de monsieur Governatori de pouvoir offrir à nos compatriotes la possibilité d’entendre d’autres voix, d’autres solutions, d’apercevoir d’autres issues aux crises actuelles.
Par cette tribune, nous témoignons notre soutien à Jean Marc Governatori dans sa démarche actuelle, et nous lui témoignons notre soutien.
Pour une meilleure pluralité du débat politique, et pour sortir tous ensemble des grandes difficultés que nos citoyens rencontrent quotidiennement, nous invitons tous les candidats à faire de même.