Jean-Marc Governatori, président niçois de l’Écologie au centre, est rentré ce lundi de Charm el-Cheik. Il a voyagé pendant deux semaines sur les rails, sur les routes et en mer… alors que son empreinte carbone aurait été moins élevée s’il avait pris l’avion.
“Je ne sais pas si je serais capable de refaire ça…” Le sourire de Jean-Marc Governatori éclaire son visage chiffonné. L’élu niçois est rentré lundi, en début d’après-midi, de la Cop 27 organisée à Charm el-Cheik en Égypte.
“En train, en car et en bateau, il m’a fallu une semaine pour y aller et une semaine pour en revenir, confesse-t-il. En avion, j’aurais mis quatre heures. Mais je déteste l’avion…”
Le président de l’Écologie au centre secoue la tête: “C’est vraiment pour le principe, hein. Parce que si j’avais pris un vol régulier, mon empreinte carbone aurait été moins élevée qu’avec ce voyage.”
Tout cela pour passer… trois jours sur place. “Trois journées qui m’ont permis de rencontrer énormément de monde, précise-t-il. J’ai posé les bases de l’Internationale écologiste indépendante que j’appelle de mes vœux. Ce sera une union de tous les petits partis écologistes autour d‘une charte mondiale.”
À peine rentré sur la Côte d’Azur, il a déposé en mairie de Nice le rapport sur les systèmes d’échanges locaux (Sel) commandé le mois dernier par Christian Estrosi – “une vraie révolution”, plastronne-t-il.
Il se félicite également du passage de la Région Sud à “l’heure verte”. Son œil frise: “Si nous avons en Provence-Alpes-Côte d’Azur le premier budget 100% écolo de France, et bientôt d’Europe, j’y suis évidemment pour quelque chose!”
Son prochain combat? Ce sera le 23 février prochain devant le tribunal de Bobigny. “On va enfin juger l’affaire de la primaire écologiste truquée de 2021, se félicite-t-il. J’ai obtenu 2,35% des voix au premier tour, ce qui est mathématiquement impossible. J’attends que la justice me rende mon honneur en démontrant que j’aurais dû au moins être finaliste de cette élection.”
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