Informer sur l’industrie agro-alimentaire est un travail risqué. Inès Leraud, journaliste indépendante et auteure de la bande dessinée « Algues vertes : L’histoire interdite » en sait quelque chose !
Depuis qu’elle a mené l’enquête et mis à jour les relations incestueuses unissant trop souvent le monde politique avec le lobby agro-industriel, elle fait l’objet de menaces. Pire, elle doit désormais répondre à des procédures judiciaires engagées contre elle, au nom de pseudos diffamations.
Nous ne nous tairons pas !
Au regard des conséquences de l’agriculture productiviste et des fermes-usines, banalisant la souffrance animale, transformant les paysans en variable d’ajustement de l’industrie agroalimentaire tout en normalisant un univers concentrationnaire vecteur de pollutions diffuses et de pandémies à venir, l’enquête d’Inès Leraud est d’utilité publique. Plus de 130 personnalités ont publié une tribune dans Libération pour lui apporter un soutien public et éviter que l’omerta voulue par le secteur agro-alimentaire reprenne ses « droits » !
On ne s’attaque pas impunément aux promoteurs des fermes-usines et de la malbouffe !
Les lanceurs d’alerte sont régulièrement attaqués de la sorte. Procédures judiciaires qui ne vont généralement pas au bout mais les obligeant à mobiliser des avocats, avancer des fonds et se détourner de l’objet même de leur enquête. C’est ce qu’on nomme les « procédures bâillons ». Le recours à la justice est une façon de créer un climat, entretenant une intimidation à peine voilée à l’égard des empêcheurs de polluer en rond !
Nous vous invitons, toutes et tous, à poster des minimessages de soutien à Inès Leraud. Face à la pression insidieuse exercée par le lobby agroalimentaire sur les lanceurs d’alerte, nous devons démontrer que leurs intimidations ne nous impressionnent pas !